Aujourd’hui, 24 mai 2013, est officiellement la Journée Européenne de l’Obésité.
Cette pandémie, dont Bill Clinton se fait une lutte depuis 2009 aux Etats-Unis tend à se développer en Europe, et particulièrement (pour ce qui nous concerne) en France.
Lors de mon article sur l’atelier de Herbelles mené le 16 mai dernier, j’avais déjà évoqué les résultats de l’enquête obepi sur la situation en région Nord Pas de Calais. Le CNAO (Collectif national des associations d’obèses) reprend notamment les chiffres de 2009 à cette occasion du jour.
La journée européenne Obésité
Cela nous permet donc de rappeler que de nombreux facteurs tels que :
– la génétique,
– l’environnement,
– l‘alimentation,
– les hormones,
– l‘inactivité,
– la modification de nos comportements,
– mais aussi le mal-être peuvent avoir une incidence sur cette question de poids.
Un élément essentiel a ainsi un impact certain sur cette pandémie qu’est l’obésité: la disparition des plaisirs de la table.
Aujourd’hui avec toute la frénésie autour des régimes et les promesses d’une perte de X kilos avant l’été, manger n’est plus un plaisir.
Chacun se prépare son assiette, en oubliant même ce moment de détente, de partage, ce moment privilégié de communication.
Où est le temps où chacun s’exprimer à sa manière autour d’une table sentant bon les épices, les herbes fraîches, où l’on découvrait le bon goût des produits frais.
Initier au goût lors de cette journée européenne obésité…
L’initiation au goût, à la variété, au partage et à la création autour des aliments, de la cuisine peut selon moi aider à la lutte contre le surpoids et l’obésité ou vivre mieux avec le diabète.
L’éducation culinaire doit avoir sa place dès le plus jeune âge et c’est ce qui est préconisé lors de cette journée européenne obésité !