Eté comme hiver, j’adore la soupe, toujours avec les bons légumes de saison. Et là c’est la saison des champignons, enfin à 80%. Au printemps, on peut croiser des morilles et en été, des bolets. Lors d’un atelier avec des ados, je leur ai fait découvrir ce breuvage qui réchauffe, surtout avec les changements de températures et les rhumes qui pointent le bout de leur nez.
Les champignons
Il existe un peu plus de 300 espèces de champignons, rien que cela. En digne être vivant, le champignon est une moisissure.
Moisissure que l’on trouve aussi sur la croute du camembert, mais ce n’est pas notre sujet. Le Notre concerne ceux que l’on trouve sous bois, où ombre et obscurité sont parfait pour ce légume sans chlorophylle.
Le plus connu, et le plus consommé d’entre tous est le champignons de Paris, blanc ou gris.
Il existe deux types de récolte:
-mécanique qui traumatise le champignon,et altère la coloration. ces champignons sont à destination de l’industrie pour transformation.
-à la main, champignons vendus en l’état.
Comme la plus part des légumes, le champignons est très aqueux avec en moyenne 94% d’eau.
Les protéines sont bien présents avec 2.6% donc un petit peu plus que dans un bons nombres de légumes. On note les glucides avec 1,3% et 1 % de fibres.
La où les champignons sont hyper-intéressants, c’est dans leur richesse en oligo-éléments, minéraux et vitamines.
On retrouve donc cuivre, sélénium, phosphore, fer mais aussi des vitamines B( essentielles chez les sportifs et la composition corporelle) comme la B2 pour le métabolisme énergétique de la cellule, croissance des tissus, production d’hormones , le B3 pour le métabolisme des glucides, lipides et protéines, sans oublier la vitamine D, dont le taux est bien trop souvent bas dans les analyses biologiques.
Que cela ne vous empêche pas d’aller vous balader, prendre le soleil pour fabriquer votre propre vitamine D.
La soupe aux champignons: la recette
Les ingrédients:
– un oignon
– 1 pomme de terre
– 2 carottes
-500g de champignons de Paris
-un cube bouillon de légumes (maison si possible)
-poivre
-huile/beurre
A vos marmites:
Essuyez les champignons et retirer la partie terreuse. Oui le champignon ne s’épluche pas et ne se rince pas. Il est tellement spongieux qu’il risque de se gorger d’eau et de se fait perdre toute sa saveur.
J’entends déjà certains me dirent: “euh, t”es gentille cocotte, mais on fait une soupe et pour une soupe, il faut de l’eau”. En effet, mais la saveur des champignons va se décupler en début de préparation, patience.
Préparez les carottes et la pomme de terre, en leurs retirant leurs peaux et en les coupant grossièrement en rondelles et les rinçant.
Épluchez et émincez l’oignon, le faire revenir dans un filet d’huile associé à une noisette de beurre, tout un bonheur pour les narines et successivement, glisser les carottes, la pomme de terre. Remuez régulièrement en assaisonnant avec le poivre et le bouillon de légumes.
Voici venu le tour des champignons détaillés en 4, prenez le temps de bien les incorporer au reste des végétaux, quitte à les faire réduire quelque peu. A l’aide d’un pichet, mouillez les légumes, non pas généreusement, mais à hauteur de ces derniers.
Vous pouvez couvrir votre marmite, et donnez le temps aux carottes et à la pomme de terre de fondre, puis mixez l’ensemble et servir aussitôt.
L’indispensable, lorsque l’on parle de nutrition, d’alimentation, est le plaisir que nous procure chaque bouchée, ici chaque cuillerée.
La soupe ne suffisant pas à elle seule pour faire un repas complet (oui, vous risquez vite d’avoir faim derrière), n’hésitez pas à faire une composition de pain et de fromage pour un repas classique (et végétarien).
Voici quelques idées de recettes qui pourraient aussi vous plaire:
– tartines aux poivrons, chorizo et chèvre
– quiche au thon
– tartine à la sardine