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L’art de passer d’Olivier Giroud à l’endométriose.

Aller d‘Olivier Giroud à l’endométriose, ça n’a ni queue, ni tête me direz vous. c’est exactement cela, c’est comme passer du coq à l’âne, et ça a le mérite d’être fait car parler de l’endométriose mérite d’avoir une belle place, tant cette maladie touche beaucoup de femmes.

Revenons à notre joueur de foot national:
Juillet 2018, Olivier Giroud entre dans la légende au même titre que ses compères en remportant la coupe du monde de football. Sans même le croiser, il allait faire parti de ma sphère professionnelle.

Olivier Giroud et saltomag

 

J’ai rencontré la fondatrice du magazine “saltomag”, Frédérique Bangue grâce aux réseaux. Depuis quelques mois, je contribue à  cette revue à destination des parents de jeunes sportifs avec une version papier et une en ligne.. D’ailleurs, le dernier article réalisé était sur le “petit déjeuner” de nos loulous. Ce passage à la loupe obligatoire fait lieu de réveil des sens afin d’activer la joie et la bonne humeur de la journée.

Que vient faire Olivier Giroud dans tout ceci?
Et bien il sera l’invité du numéro 1 de ce magazine, qui fait suite au tout premier, le zéro où la couverture était arboré par Frédéric Michalak, dans lequel j’ai également porté ma contribution sur la consommation des boissons gazeuses auprès des jeunes.

Tout ceci pour vous dire que ma rentrée au même titre que la votre n ‘a pas été de tout repos:

 

Organisation de l’emploi du temps

La rentée a débuté sur les chapeaux de roues, c’est le cas de le dire, notamment si vous avez suivi mes aventures sur wifisport.fr, vous avez pu noté que j’ai porté l’équipement d’une véritable cycliste professionnelle tout me révélant une vraie compétitrice d’Indurain, tout ceci pour ma collaboration auprès de mon asso AQEC. (à suivre pour comprendre mon implication pour l’endométriose)
Mon emploi du temps fut entre-coupé de préparations de formations en nutrition du sport, de préparations d’ateliers diététiques, d’ entretiens nutritionnelles auprès des sportifs, et des non- sportifs, de séances d’hypnose afin de contribuer au mieux être des individus, de l’élaboration et l’application de tête à tête avec les sportifs, employés et entrepreneurs en coaching mental, sans oublier ma présence sur différentes actions solidaires.
Ce beau week end du 1er novembre va me permettre de me ressourcer d’une part et d’autre part activer une nouvelle tranche de vie, tout aussi prenante qu’excitante.

D’association en association

L’engagement fait partie intégrante de ma façon de vivre, que cela passe par le milieu professionnel ou celui plus personnel des associations. Preuve en est de ma complicité avec l’association AQEC, où nous avons réalisé fin septembre 2018, notre deuxième “raid aventure” dans un magnifique parc forestier et en octobre notre participation à octobre rose avec ce message parlant “montre tes seins à ton médecin, pas à ton voisin…quoi que”
Lors de nos réunions de préparatifs, nous avons fait la connaissance de Magalie, présidente de l’association “j’ai mal à mon endo“, qui préparait sa première marche/ course pour le soutien de cette maladie à laquelle j’ai participé en ce début du mois d’octobre.
Cette maladie, on en parle mais connaissons nous la vraiment?

 

Marche pour l’endo, mon expérience:

L’image contient peut-être : une personne ou plus, personnes debout, plein air et nature

Comment suis-je arrivée première sur la ligne d’arrivée?

C’est en digne représentante de notre asso AQEC, que je ne présente plus, que j’ai débarqué ce premier dimanche d’octobre pour la marche (et la course pour les plus téméraires) organisée par l’association « j’ai mal à mon endo ».
J’ai pas forcément mis la bonne cause dans mon titre, car est ce une bonne cause d’aller marcher pour soutenir ce genre de « cause », la cause qui fait mal, la cause qui fait que la plupart des gens te disent «  c’est dans ta tête », « arrête de plaindre »… Magalie, la présidente de l’asso sera plus à mène à vous en parler.
Bref, je me retrouve parachutée en ce dimanche matin au parc de loisirs. Tenue adéquate, confortable, baskets de run aux pieds et gourde à la main.

J’étais fin prête.

L’appel des marcheurs sur la ligne de départ se fait après un discours éloquent des adhérents de l’asso.
Seule, je me mets sur le front de l’exode, et rapidement je dépasse un groupe de jeunes filles à la marche rapide. Quelques mètres bien devant, un couple de walking nordic, propulsé généreusement grâce à ses bâtons en mains.
2 km passèrent avant que le souvenir d’un course me revienne en mémoire.

[Un an plutôt, avec mes belettes de l’asso AQEC, nous avions participé à un 5 km. Un pas devant l’autre de plus en plus actif, nous dépassions un à un d’autres coureurs jusqu’à un couple de “Brigitte” (les Brigittes, ne sont pas les chanteuse du moment, ne sont pas toutes les Brigittes que je connais, Les Brigittes sont juste le petit nom que nous avions donné à ces personnes que nous avions décidé de dépasser) preuve de motivation, et de fous rire, nous avions réussi à dépasser nos Brigittes.]

Javais donc décidé de dominer mes nouvelles Brigitte, que dis-je Brigitte, il s’agissait en fait de Brigitte et Briget. Exercice de visualisation en tête, l’assaut était lancé, mètre après mètre, je distançais la première personne, puis à moins de 500m de l’arrivée, mon “Briget” fit demi-tour pour me prendre bras dessus-bras dessous afin que nous franchissions ensemble l’arche nous annonçant la fin de ce défi pédestre.
Quelques instants plus tard, ce gentil monsieur m’avoua ne pas vouloir se faire dépasser par moi, et c’est ainsi qu’il pris la décision de finir en duo.