Laëtitia Knopik  Blog diététique-nutrition  Les secrets pour réussir son premier marathon

Les secrets pour réussir son premier marathon

Le marathon est bel et bien une étape incontournable à un certain moment de la vie d’un coureur. Même en étant débutant dans la course à pied envisager un jour de faire ce parcours mythique de 42 km et 195 m frôlent souvent les pensées. Et puis, un jour avec suffisamment d’assurance dans les jambes, à force d’entrainement, on se lance se fameux défi. Dans cet article, je vous propose de voir pourquoi cette distance reste un défi stimulant, de connaitre secrets pour réussir son premier marathon, mais également les erreurs à éviter pour aller jusqu’au bout de ce défi.

Pourquoi le marathon est-il un défi stimulant ?

Le marathon est souvent perçu comme l’un des défis les plus stimulants pour un coureur, car il exige une préparation à la fois rigoureuse et holistique, tant sur le plan physique que mental. Courir une distance de 42,195 kilomètres ne se limite pas à un effort purement physique ; c’est aussi un test d’endurance mentale, de résistance à la douleur et de capacité à surmonter le stress prolongé. L’entraînement pour un marathon implique une augmentation progressive des distances parcourues, ce qui permet non seulement de conditionner le corps à l’effort, mais aussi de renforcer la résilience mentale. Par exemple, un coureur qui se prépare pour son premier marathon devra apprendre à gérer des situations où la fatigue devient accablante et où le doute peut s’installer. Cette gestion du mental est aussi nécessaire que la préparation physique, car c’est elle qui permet de continuer à avancer même lorsque le corps semble vouloir abandonner.

La préparation mentale pour un marathon doit être méthodique et bien planifiée. Elle commence par la définition d’objectifs clairs, mesurables et réalistes, qui servent de repères tout au long de l’entraînement. Par exemple, un objectif initial pourrait être de terminer une course de 10 kilomètres confortablement, avant de progresser vers des distances plus longues. À mesure que ces objectifs sont atteints, ils renforcent la confiance du coureur et lui donnent la motivation nécessaire pour persévérer. La visualisation est également une technique puissante dans cette préparation mentale. Se voir franchir la ligne d’arrivée, imaginer les sensations de réussite et se projeter dans l’accomplissement du marathon sont des stratégies qui peuvent aider à solidifier la détermination. Associées à des techniques de relaxation, telles que la méditation ou la respiration profonde, ces pratiques peuvent contribuer à réduire l’anxiété et à maintenir la concentration tout au long de la préparation et le jour de la course.

Savoir respirer de manière efficace est une compétence déterminante pour réussir un marathon, car la filière énergétique principalement sollicitée est l’aérobie, qui dépend fortement de l’oxygène. L’apprentissage et la maîtrise d’une respiration optimisée (voir aussi mon sujet sur la respiration abdominale) permettent d’améliorer l’endurance et de retarder l’apparition de la fatigue. Par exemple, pratiquer des exercices de respiration diaphragmatique ou des techniques issues de la sophrologie peut aider à augmenter la capacité pulmonaire et à stabiliser le rythme respiratoire, même sous stress. Ces techniques ne sont pas seulement utiles pour la course elle-même, mais aussi pour les phases de récupération entre les séances d’entraînement. Intégrer des séances de coaching mental dans son programme d’entraînement peut également offrir des bénéfices significatifs. Un coach peut aider à identifier les pensées limitantes, à développer des stratégies pour surmonter les moments de doute et à renforcer la confiance en soi, tous éléments indispensables pour atteindre la ligne d’arrivée.

Le marathon est un défi majeur en raison de l’engagement physique et mental qu’il requiert, mais aussi parce qu’il oblige le coureur à repousser ses limites personnelles. Chaque étape du processus, qu’il s’agisse de la première course longue, de la gestion de la douleur ou de la nécessité de maintenir une discipline stricte, est une opportunité d’apprentissage et de croissance. Par exemple, un coureur qui complète pour la première fois une séance de fractionné intense ou une sortie longue de plus de 20 kilomètres ressentira non seulement une satisfaction physique, mais aussi un renforcement mental. Ces petites victoires, cumulées au fil du temps, sont ce qui permet de construire la résilience nécessaire pour affronter les 42,195 kilomètres du marathon. Elles constituent des jalons importants dans le développement de la confiance en soi et de la certitude que l’objectif final est à portée de main.

Enfin, l’aspect le plus exaltant du marathon est peut-être l’opportunité qu’il offre de découvrir et de mobiliser des ressources intérieures insoupçonnées. Que ce soit pour un coureur chevronné ou pour quelqu’un qui s’attaque à son premier marathon, cette épreuve est une chance unique de se surpasser, de transformer les doutes en certitudes et de réaliser ce qui semblait autrefois impossible. Chaque moment d’entraînement, chaque douleur surmontée, chaque doute repoussé, contribue à façonner une expérience marquante et transformatrice. Ainsi, le marathon devient bien plus qu’une simple course ; il devient une métaphore de la persévérance, de la discipline, et de la capacité humaine à dépasser les obstacles, à la fois sur la piste et dans la vie.

S’entraîner pour un premier marathon

S’entraîner pour un premier marathon est une entreprise qui demande une approche méthodique et progressive. Le marathon est une épreuve d’endurance extrême qui sollicite à la fois le corps et l’esprit, et il est essentiel  de préparer ces deux aspects de manière adéquate pour réussir. Pour les débutants, cette préparation peut sembler intimidante, car elle nécessite un engagement à long terme et une discipline rigoureuse. Toutefois, avec une bonne planification et une exécution correcte, s’entraîner pour un marathon devient non seulement réalisable, mais aussi extrêmement gratifiant. L’objectif principal est de construire progressivement l’endurance physique et mentale, tout en respectant les limites du corps pour éviter les blessures. Ce processus de progression implique un équilibre entre des séances d’entraînement de qualité, des périodes de récupération adéquates et une alimentation appropriée pour soutenir l’effort.

L’une des premières étapes dans la préparation d’un marathon est de commencer lentement et d’augmenter progressivement la distance et l’intensité de l’entraînement. Pour un débutant qui n’a jamais couru de longues distances, il est essentiel de se concentrer d’abord sur l’augmentation du temps passé en course plutôt que sur la distance elle-même. Par exemple, si vous commencez avec 10 minutes de course continue, vous pouvez progressivement augmenter ce temps à 15 minutes, puis à 20 minutes, et ainsi de suite, avant même de vous soucier des kilomètres parcourus. Cette approche permet à votre corps de s’adapter lentement aux exigences accrues de l’entraînement, réduisant ainsi le risque de blessures liées au surmenage. De plus, intégrer des périodes de récupération entre les séances d’entraînement est important pour permettre à votre corps de se reposer, de réparer les tissus musculaires et de renforcer les systèmes cardiovasculaire et respiratoire, tous deux essentiels pour le marathon.

Le type d’entraînement nécessaire pour un marathon doit être varié et équilibré pour développer à la fois l’endurance et la vitesse. Les longues distances, par exemple, sont fondamentales pour construire l’endurance nécessaire pour courir les 42,195 kilomètres du marathon. Ces sorties longues doivent être intégrées progressivement dans votre plan d’entraînement, en augmentant la distance chaque semaine tout en accordant suffisamment de temps de récupération pour éviter la fatigue accumulée. En parallèle, les séances de vitesse, telles que les intervalles et le fartlek, sont conçues pour améliorer la capacité du corps à courir plus rapidement sur des distances plus courtes, ce qui est bénéfique pour maintenir un rythme soutenu pendant le marathon. Par exemple, inclure une séance hebdomadaire de fractionnés où vous alternez entre des périodes de course rapide et des périodes de récupération active peut considérablement améliorer votre performance globale.

Les entraînements en côte sont un autre élément essentiel du programme d’entraînement pour un marathon. Courir en montée renforce les muscles des jambes, améliore la puissance et l’efficacité de la foulée, et aide à développer la force mentale nécessaire pour surmonter les moments difficiles de la course. Par exemple, intégrer des séances où vous répétez des montées sur une colline pendant plusieurs minutes peut renforcer vos quadriceps, vos mollets et vos muscles stabilisateurs, vous préparant ainsi à affronter les variations de terrain le jour de la course. Les côtes sont également excellentes pour améliorer la capacité anaérobie, qui est fondamentale pour les sprints finaux ou pour maintenir un bon rythme sur des portions difficiles du parcours.

Enfin, les séances de récupération active jouent un rôle important dans la prévention des blessures et l’amélioration des performances à long terme. Ces séances, qui peuvent inclure des joggings légers, du vélo à faible intensité ou même de la natation, permettent au corps de récupérer tout en maintenant une certaine activité physique. Elles aident à réduire les courbatures, à améliorer la circulation sanguine et à favoriser l’élimination des déchets métaboliques accumulés lors des séances d’entraînement intenses. Par exemple, un jogging léger le lendemain d’une longue sortie peut aider à détendre les muscles tout en évitant la raideur et en maintenant la souplesse. De plus, l’intégration de techniques de récupération telles que les étirements, les massages, et l’utilisation de rouleaux de mousse peut grandement améliorer la récupération musculaire et préparer le corps pour les prochaines séances d’entraînement.

 

faire un marathon

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La nutrition pour un marathon : stratégies nutritionnelles pour éviter les coups de fatigue pendant la course

La nutrition joue un rôle essentiel dans la préparation d’un marathon réussi. Pour maintenir un niveau d’énergie optimal tout au long de la course, les coureurs doivent veiller à avoir une alimentation équilibrée et stratégiquement planifiée. L’un des aspects les plus critiques est l’apport en glucides, car ils constituent la principale source d’énergie pendant l’effort. Les glucides sont stockés sous forme de glycogène dans les muscles et le foie, et ces réserves doivent être maximisées avant le jour de la course. Ainsi, les aliments riches en glucides complexes, tels que les pâtes, le riz brun, les pommes de terre, ainsi que les fruits et légumes, devraient constituer la base de l’alimentation d’un marathonien dans les jours précédant l’événement. Ces sources de glucides fournissent une libération lente et soutenue d’énergie, indispensable pour les longues distances.

Les protéines jouent également un rôle dans la préparation d’un marathon, notamment pour la récupération musculaire et la régénération des tissus. Il est important d’inclure des sources de protéines de haute qualité telles que les viandes maigres, le poisson, les œufs, et les légumineuses dans le régime quotidien. Ces protéines contribuent non seulement à la réparation des fibres musculaires endommagées par l’entraînement intensif, mais elles aident également à prévenir la perte musculaire, ce qui est essentiel pour maintenir la force et l’endurance. Pendant la course elle-même, savoir se nourrir correctement est une des clés pour éviter la déplétion glycogénique, qui peut entraîner une baisse drastique des niveaux d’énergie, souvent appelée “le mur” par les marathoniens. Pour contrer cela, il est crucial de maintenir une glycémie stable tout au long du parcours.

Les gels énergétiques et les barres protéinées sont des solutions pratiques pour apporter un supplément de glucose rapidement absorbable pendant la course. Ces produits peuvent être consommés à intervalles réguliers pour recharger les réserves énergétiques et éviter les coups de fatigue. Toutefois, il est impératif de tester ces produits pendant les entraînements afin de s’assurer qu’ils sont bien tolérés par l’organisme et n’entraînent pas d’effets secondaires indésirables, tels que des troubles digestifs. L’intestin étant particulièrement sollicité pendant l’effort, toute perturbation peut gravement compromettre la performance le jour de la course.

Un gros point sur l’hydratation pour préparer et réussir son marathon

L’hydratation est un autre pilier fondamental de la préparation au marathon. Une hydratation adéquate est essentielle pour maintenir la performance, réguler la température corporelle, et prévenir les crampes musculaires ainsi que les coups de chaleur, qui peuvent être dévastateurs lors d’une course de longue durée. L’hydratation commence bien avant le jour de la course ; il est crucial de s’assurer que l’organisme est correctement hydraté dans les jours précédant le marathon pour éviter de commencer la course avec un déficit hydrique. Le jour de la course, il est recommandé de boire environ 500 ml d’eau deux heures avant le départ, en prenant de petites gorgées pour permettre une meilleure absorption sans surcharger l’estomac.

Pendant la course, il est conseillé de boire 150 à 200 ml toutes les 15 à 20 minutes pour compenser les pertes en eau dues à la transpiration. Les boissons pour sportifs, qui contiennent des électrolytes comme le sodium, le potassium et le magnésium, peuvent également être consommées pour reconstituer les électrolytes perdus et éviter les déséquilibres électrolytiques qui peuvent entraîner des crampes musculaires, de la fatigue ou même des conditions plus graves comme l’hyponatrémie. Ces boissons aident également à maintenir un équilibre osmotique optimal, ce qui permet de maximiser l’absorption des fluides et des nutriments pendant la course.

Les erreurs à éviter lors d’un premier marathon

Les erreurs à éviter lors d’un premier marathon sont nombreuses, et bien qu’elles puissent sembler évidentes, elles sont souvent négligées par les débutants, ce qui peut compromettre la performance et même entraîner des blessures. L’une des erreurs les plus courantes est de succomber à la tentation de se surentraîner. Les nouveaux marathoniens, animés par l’excitation et l’enthousiasme de l’événement à venir, ont parfois tendance à croire qu’une préparation intensive est la clé du succès. Cependant, cette approche peut facilement mener à une fatigue excessive, voire à des blessures sérieuses telles que des tendinites, des fractures de stress, ou des déchirures musculaires. Il est utile de respecter une progression régulière dans l’entraînement, en augmentant progressivement la distance et l’intensité des séances. Par exemple, au lieu d’ajouter brutalement des kilomètres à votre programme hebdomadaire, il est recommandé d’augmenter la distance totale d’environ 10 % par semaine pour permettre au corps de s’adapter en douceur aux nouvelles exigences.

Une autre erreur courante est de négliger l’importance des étirements et de l’échauffement, des étapes essentielles pour préparer le corps à l’effort et prévenir les blessures. L’échauffement doit inclure des exercices dynamiques qui augmentent la température corporelle et préparent les muscles, les tendons et les articulations à l’activité intense à venir. Des mouvements comme des montées de genoux, des fentes, et des balancements de jambes sont particulièrement efficaces. De même, les étirements réguliers, effectués après les séances d’entraînement, sont essentiels pour améliorer la souplesse musculaire et réduire le risque de blessures. Les étirements permettent de relâcher les tensions accumulées et de maintenir la flexibilité nécessaire pour une performance optimale. Par exemple, un étirement du quadriceps ou des ischio-jambiers après une course longue peut aider à prévenir la raideur et à promouvoir une récupération plus rapide.

La gestion du stress et de la pression liés à un marathon est un autre aspect souvent sous-estimé par les débutants. La pression de l’événement, l’excitation de la compétition, et les attentes personnelles ou sociales peuvent créer une anxiété paralysante. Pour éviter que ce stress ne devienne un obstacle, il est important de rester concentré sur ses propres objectifs et de ne pas se laisser distraire par la performance des autres coureurs. Se comparer aux autres peut non seulement augmenter la pression, mais aussi éroder la confiance en soi. Une approche plus constructive consiste à se concentrer sur le plaisir de courir et sur les progrès accomplis au fil de l’entraînement. Des techniques de relaxation, telles que la méditation, la respiration profonde, ou la visualisation positive, peuvent également être très utiles pour gérer le stress. Visualiser le déroulement de la course, s’imaginer franchissant la ligne d’arrivée avec succès, ou simplement respirer profondément pour calmer l’esprit sont des stratégies qui peuvent transformer l’anxiété en une énergie positive.

Le choix de l’équipement est un facteur clé qui peut grandement influencer le succès d’un marathon. Des chaussures de course appropriées sont absolument essentielles, non seulement pour le confort, mais aussi pour prévenir les blessures. Chaque coureur a une biomécanique unique, et il est important de trouver des chaussures qui correspondent à la forme du pied et au type de foulée. Par exemple, un coureur pronateur, dont le pied a tendance à s’affaisser vers l’intérieur lors de la course, devrait opter pour des chaussures de running offrant un bon soutien de la voûte plantaire. De même, des vêtements respirants et adaptés aux conditions météorologiques sont indispensables pour éviter la surchauffe, les irritations de la peau, et maintenir une température corporelle stable. Pour les longues distances, l’ajout d’accessoires tels qu’une ceinture porte-bouteille ou des gels énergétiques peut s’avérer très utile pour rester hydraté et énergisé tout au long de la course. Ces accessoires permettent de transporter facilement l’eau, les électrolytes, et les glucides nécessaires pour maintenir la performance sans avoir à s’arrêter fréquemment aux points de ravitaillement.

réussir son premier marathon

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La course du marathon proprement dite

Pour simplifier et par ailleurs conclure ce sujet, je vous ai préparé un tableau récapitulatif des choses à faire pour le jour de la course que vous vous apprêtez à mener :

Aspect de la préparation Détails
S’organiser le jour J Le jour du marathon est un moment déterminant pour tout coureur, en particulier pour un premier marathon. Une organisation préalable est essentielle pour minimiser le stress et maximiser les performances. Il est recommandé de préparer son équipement la veille, en sélectionnant des vêtements adaptés aux conditions météorologiques. Un bon sommeil la nuit précédant la course est crucial pour être en pleine forme le jour J.
Préparer son équipement Choisir des vêtements de course confortables et adaptés à la météo est primordial. Assurez-vous que vos chaussures sont bien rodées et adaptées à votre type de foulée pour éviter les blessures. Pensez également à préparer les accessoires nécessaires, comme les ceintures porte-bouteilles, les gels énergétiques, ou tout autre équipement qui vous sera utile durant la course.
Planifier son parcours Planifier son parcours à l’avance est une étape cruciale pour éviter les surprises le jour de la course. Familiarisez-vous avec le tracé, repérez les points de ravitaillement, les toilettes et les zones clés du parcours. S’entraîner sur des parcours similaires peut également aider à mieux se préparer mentalement et physiquement.
Optimiser sa récupération La récupération après le marathon est essentielle pour permettre au corps de se remettre de l’effort intense. Buvez beaucoup d’eau pour vous réhydrater, consommez des aliments riches en nutriments pour aider à la réparation musculaire, et prenez des bains de glace pour réduire l’inflammation. Les étirements légers et le repos sont également importants pour favoriser une récupération complète.

Enjoy !